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dimanche 15 novembre 2020

L'enfant d'Auschwitz - Lily Graham


 Titre : L'enfant d'Auschwitz

Titre VO : The Child of Auschwitz

Autrice : Lily Graham

Editions City

304 pages

Parution : 19 août 2020

Résumé : 

Suffoquant sous la pression des corps entassés dans le train, épuisée d'être restée debout pendant des jours, Eva arrive à Auschwitz. Elle ne pense qu'à une seule chose : retrouver son mari qui a été déporté là six mois plus tôt. Mais dans cet enfer, la terrible réalité du camp s'abat sur elle. Le froid, la faim, la violence, la mort, la solitude. Jusqu'au moment où, brisée et frigorifiée, elle entend un murmure. Sa codétenue, Sofie, prend sa main. Les jours passent et les deux amies se font une promesse : s'entraider pour survivre et, un jour, être libres. Et quand Eva découvre qu'elle est enceinte, c'est Sofie qui trouve une solution pour protéger l'enfant... quitte à pactiser avec l'ennemi. Au péril de sa vie, la jeune femme va tout faire pour pour garder intacte cette dernière lueur d'humanité et d'espoir.

 

Mon avis : 

Tout d’abord, je tiens à remercier les éditions City pour leur envoi. A la seconde où j’ai vu passer ce livre dans le catalogue, j’ai sauté sur l’occasion.

Cette couverture me rappelle des souvenirs. En effet, je suis allée à Auschwitz en janvier 2009 et il y avait beaucoup de neige, comme sur la couverture. Cette visite m’avait chamboulée, j’ai fait des cauchemars pendant des semaines et je ne sais pas si je l’aurais ressenti comme ça en plein mois d’Août. Imaginer la vie de ces gens est difficile, mais ajoutez à ça les -12°C et je vous assure que cela fait froid dans le dos.

Je suis une grande passionnée de la seconde guerre mondiale et lire un livre qui se passe dans les camps est très différent de lire un livre qui se passe dans un petit village du sud de la France.

On voit que Lily Graham maitrise son sujet. En effet, j’avais l’affreuse impression d’y être avec Eva et Sofie.

J’ai beaucoup aimé l’alternance de ce qui se passe dans le camp avec les passages d’avant-guerre. J’ai assisté à la naissance de l’histoire d’amour entre Eva et son musicien et c’était beau. Cela permettait de souffler entre deux chapitres à Auschwitz.

Ces moments là, je les ai lus en retenant mon souffle à plus d’une reprise. L’autrice, avec sa plume percutante, m’a percutée de plein fouet. L’abus des SS m’a énervée, j’ai pleuré à plus d’une reprise. Nous assistons également à l’arrivée de l’infâme docteur Josef Mengele. C’est subtilement abordé. On évoque ses abominations sans les décrire et pourtant elles nous chamboulent profondément.

J’ai dévoré ce roman en deux fois seulement et vraiment, il est de ceux qui restent. J’ai mis presque deux mois à rédiger mon avis après ma lecture et souvent dans ces cas-là, mes souvenirs se ternissent. Ici, il n’en est rien.

Je ne peux que vous conseiller ce roman bouleversant, sincèrement. Si vous avez un minimum confiance en moi, ou en mes goûts, lancez-vous.

mercredi 23 septembre 2020

Vents divers - Marie Saint Vaast

 
Titre : Vents divers

Autrice : Marie Saint Vaast

Editions Lemart

298 pages

Parution : 5 mai 2020

 

Résumé : 

Angèle, une septuagénaire aigrie et Mylène, une trentenaire fragile n'ont en commun que la haie qui sépare leur maison. Un jour de fin du monde va pourtant les réunir. Elles vont prendre une même route, bon gré mal gré, faire un bout de chemin surprenant, troublant et résolutif.
Quils soient bienveillants ou malveillants, nos actes nous engagent et nous dévoilent

 Mon avis : 


Tout d’abord, je tiens à remercier les éditions Lemart pour l’envoi de ce roman. Je pense vraiment que cette maison d’édition et moi sommes en train de commencer une véritable histoire d’amour. En effet, je leur ai demandé de recevoir trois livres et j’ai eu deux coups de cœur et très belle découverte.

Vents Divers est en effet une très jolie lecture. J’avoue avoir eu du mal à me plonger dedans mais je ne pense pas que cela soit dû au lire. Je n’étais juste pas dans le bon mood.

Je ne sais pas si, en tant que lecteurs, vous aussi vous ressentez ça parfois, mais la question de choisir le bon livre au bon moment est très présente pour moi. Il y a des livres qui ne doivent être lus qu’à un moment précis et pas n’importe quand.

C’est pourquoi j’ai mis quelques jours à m’y plonger corps et âme. J’ai trouvé les débuts un peu lents. Je n’accrochais pas du tout avec le personnage d’Angèle. Elle est vraiment la caricature de l’affreuse mémé que tout le monde ne peut que haïr. Et pourtant, j’ai fini par la trouver adorable, ce qui était loin d’être gagné.

Si le début m’a paru long, j’ai trouvé le reste trop court. La relation qui lie Angèle et Mylène est vraiment touchante. Alors que quand cette dernière a emménagé avec son mari et ses deux enfants dans la maison d’à côté, elles se détestaient. Ce qui se comprend au vu du caractère cauchemardesque de la vieille dame.

Mylène est également un personnage atypique. Il est rare, je trouve de rencontrer un personnage principal avec une telle évolution. Au début du roman, elle est fragile, dépressive. Et au fil des pages, je l’ai vu éclore, bourgeonner grâce à sa relation avec Angèle.

Je n’ai pas du tout apprécié ce qu’elle lui a fait pendant le « road-trip » et pourtant c’est le passage qui marque un véritable tournant dans le roman. Il humanise Angèle, il la fait passer de vieille mégère à mémé touchante en un chapitre.

La plume de Marie Saint Vaast est délicate. Elle manie les mots avec délicatesse afin de nous offrir une très belle fresque familiale, un hymne à la vie et au pardon, à l’acceptation de son prochain. 

Ce roman n’est pas un coup de cœur, mais presque. Je ne peux vous le conseillez. Si vous me suivez depuis un moment et que vous avez confiance en mon jugement, allez-y les yeux fermés. Si vous êtes nouveau, tentez de me faire confiance et procurez-le-vous !

mardi 22 septembre 2020

Le crépuscule d'Aurore, une enquête au bout du monde - Rose 🚴‍♀️🌇✈️


 Titre : Le crépuscule d'Aurore

Autrice : Rose

Autoédition

369 pages

Parution : 22 juin 2020

Résumé :


« Aurore Reed est demandée au comptoir d’enregistrement. Dernier appel pour Aurore Reed au comptoir d’enregistrement. »

Aurore, bientôt trente ans, est une jeune femme qui répand autour d’elle une réelle joie de vivre. Personne ne peut s’imaginer que, derrière les apparences, elle dissimule son lot de secrets et de blessures.

Le dernier jour de ses vacances en Nouvelle-Calédonie, une île française du bout du monde, elle disparaît.

Ce mystère va entraîner la police de Nouméa dans une enquête sans répit pour retrouver sa piste. Les langues vont se délier, les secrets d’Aurore éclater au grand jour et être exposés aux jugements de tous. Un à un, les masques vont tomber.

 

Mon avis :

 

Tout d'abord, un grand merci à l'autrice pour ce partenariat. Mon œil a tout de suite été attiré par cette couverture aux couleurs chaudes. La lecture du résumé a fini de me convaincre. En effet, je n'avais encore jamais lu de roman se passant en Nouvelle-Calédonie et comme j'aime les enquêtes policières, j'étais ravie.

Et je suis bien contente de mon choix car ce roman est une très belle découverte. Ce roman vous fera voyager dans les paysages calédoniens. J'avais l'impression d'y être et ça m'a fait un bien fou. 

L'enquête est vraiment bien ficelée, c'est un plaisir de se laisser retourner le cerveau. Les passages alternent entre passé et présent afin que l'on apprenne à connaître Aurore Reed qui est un personnage assez complexe.

Aurore est mariée à Lucas qui est resté en métropole. Il n’arrive qu’à l’annonce de la disparition d’Aurore. Il rencontre Stéphane, Clémence et Jade, les amis de sa femme. Ils sont tous dans un état de panique assez impressionnant, s’accusent les uns les autres et ont des alibis un peu foireux, voire même pas d’alibi. Les membres de leur famille sont assez détestables mais la palme revient sans nul doute à Mélissa, la compagne de Clémence. Dès le début, elle m’est sortie par les yeux. J’aurais pu essayer de la comprendre… Après tout, elle a peur de perdre Clémence qui passe beaucoup de temps avec Aurore, qui n’est autre que son ex. Mais pourtant, elle m’a immédiatement été antipathique.

Les inspecteurs ont aussi leur lot d’originalité. Entre Alex, têtu qui n’en fait qu’à sa tête, une autre qui décide qu’untel est coupable sans preuve, une mise à pied, etc… La police calédonienne est vivante.

Ce que l’autrice fait avec brio, c’est brouiller les pistes. Clairement, j’ai suspecté une myriade de personnes, j’ai cru à pléthore d’alibis et de mobiles et j’ai imaginé une multitude de scénario concernant la façon dont Aurore avait disparu. Je n’y étai pas, pas une fois.

 

Si vous aimez les enquêtes policières ainsi que les voyages ans des décors paradisiaques, j’ose espérer que vous laisserez sa chance à ce livre. Il le mérite vraiment. Et il prouve une fois de plus qu’il y a de la qualité dans l’auto-édition.

 

Ce livre vous tente-t-il ? Dîtes-moi tout en commentaire.

 

A très vite