mercredi 24 mars 2021

Shadow and Bone - Leigh Bardugo

 

Titre : Shadow and Bone

Autrice : Leigh Bardugo

Tome 1

Editions : Orion Books

308 pages

Parution : 5 juin 2012

Résumé : 


Orpheline, Alina ne peut compter que sur elle-même. Quand l'armée la recrute pour une expédition dans la Nappe d'ombre, un brouillard maléfique qui déchire le royaume, la jeune fille s'attend à y laisser sa peau... Les rares survivants des précédents raids racontent que des monstres s'y repaissent de chair humaine ! Seul Grisha, puissants magiciens, sont à même de lutter contre cette malédiction. Et si cette épreuve révélait aux yeux de tous la véritable nature d'Alina ?
(Source : Livraddict)
 

Mon avis : 

 
J'ai onze ans de retard sur le train en fait, mais ça y est ! Je me lance dans l'univers de Grisha. J'ai donc enfin lu Shadow and Bone le premier tome de la trilogie. 
 
Je remercie mon amie Sandra de ce cadeau car, en toute honnêteté, il ne me tentait pas du tout. Mais ce fut, tout compte fait, une très belle découverte. 

J'ai donc découvert Alina, Mal, le Darkling, Genya et Baghra et j'ai vraiment aimé ce que j'ai lu. Au début, j'étais un peu perdue, l'univers est quand même assez dense, de par tous les noms de villes et des gens . Je me suis référée plusieurs fois à la carte ainsi qu'à la liste des différents Grisha. Une fois cette difficulté passée je me suis régalée. 
L'histoire est quand même assez basique pour de la fantasy. On découvre Mal et Alina , deux orphelins qui ont été élevés dans la même maison. 
On les retrouve ensuite, quelques années plus tard dans l'armée du royaume. Mal est devenu traceur et Alina est apprentie cartographe. Ils sont envoyés en mission aux abords de la Nappe d'Ombre de laquelle, on revient rarement.
Mal y est blessé et Alina se retrouve envoyée au petit palais. Pour la première fois de sa vie, elle est séparée de Mal. Elle est désormais confrontée à une toute nouvelle vie, de nouvelles personnes, un nouveau mode de vie. 
Le Darkling est le troisième personnage principal de ce livre. Il est mystérieux et chaque personne du palais est fortement attirée par lui, que ce soit les femmes ou les hommes, tous veulent se faire remarquer. Seulement, c'est Alina qui va se faire remarquer, pour le meilleur ou pour le pire.
Je sais que beaucoup de personnes n'ont pas aimé le personnage d'Alina, moi je l'ai bien aimée.
J'ai également beaucoup apprécié le personnage de Mal alors que le Darkling me met mal à l'aise. Je ne sais également pas trop quoi penser de Genya
 
J'ai apprécié que ce soit visuel. A la lecture, tous les décors et les personnages se formaient dans mon esprit et ça, pour moi, c'est un véritable point positif

J'ai hâte de lire le tome 2 qui sera un de mes deux achats d'Avril, sans faute. J'ai envie de savoir ce qu'il arrivera à Mal et Alina dans le second tome mais aussi de savoir où est Baghra J'aimerais lire la trilogie entière afin de regarder la série qui sort le mois prochain sur Netflix.

J'ai relevé quelques citations que je vous mets, elles sont en anglais et peuvent vous spoiler si vous n'avez pas lu le tome 1. Vous voilà prévenus !

Citations :

  • "I clutched the crumpled army-issue coatI had bundled up on my lap. Surely this all has to be a dream, some crazy hallucination brought on by the terrors of the Shadow Fold. I couldn't really be wearing a Grisha's kefta, sitting in the Darkling's coach - the same coach that had almost crushed me only yesterday."

  • "In the gathering dusk, I stretched my arms and back and tried to shake the feeling of gloom that had settled over me. It's probably for the best, I told myself. How would I have said goodbye to Mal anyway? Thanks for being my best friend and making my life bearable. Ih, and sorry I fell in love with you for a while there. Make sure to write !"
  • "He looked at me then, and his eyes were deep blue in the twilight. "Did you miss me, Alina? Did you miss me when you were gone?"
    "Every day," I said honestly.
    "I missed you every hour. And you kn ow what the worst part was? It caught me completely by surprise. I'd catch myself walking around to find you, not for any reason, just out of habit, because I'd seen something that I wanted to tell you about or because I wanted to hear your voice. And then I'd realise that you weren't there any more, and every time, every single time,it was like having the wind knocked out of me.I've risked my life for you. I've walked half of Ravka for you, andI'd do it again and again ust to be with you, just to starve with you and freeze with you and hear you complain about hard cheese everyday. So don't tell me we don't belong together," he said fiercely. He was very close now, and my heart was suddenly hammering in my chest. "I'm sorry it took me so long to see you, Alina. But I see you now.""

Sur cette sublime déclaration d'amour, je vous souhaite une belle journée et vous dis à très vite ♣

samedi 13 mars 2021

Les sept soeurs - Lucinda Riley ⛰️

Titre : Les sept soeurs

Autrice : Lucinda Riley

Tome 1

Editions : Charleston

531 pages

Parution : 5 mai 2015

Résumé :

 À la mort de leur père, énigmatique milliardaire qui les a adoptées aux quatre coins du monde lorsqu'elles étaient bébés, Maia d'Aplièse et ses sœurs se retrouvent dans la maison de leur enfance, Atlantis, un magnifique château sur les bords du lac de Genève.

Pour héritage, elles reçoivent chacune un mystérieux indice qui leur permettra peut-être de percer le secret de leurs origines. La piste de Maia la conduit au-delà des océans, dans un manoir en ruines sur les collines de Rio de Janeiro, au Brésil. C'est là que son histoire a commencé… Secrets enfouis et destins brisés : ce que Maia découvre va bouleverser sa vie.

Mon avis : 

 Je voyais passer cette saga littéralement partout sur les réseaux sociaux, elle me faisait de l’œil depuis longtemps mais j'hésitais à commencer une énième saga. J'avoue que je suis de plus en plus attirée par les livres seuls. Et pourtant, j'ai craqué. 

Nous sommes en mars, c'est le mois de mon cher Emerald Isle Challenge. Et ce livre validait la consigne "Lire un livre écrit par une autrice irlandaise". 

Je suis ravie d'avoir cédé à la tentation. En effet, j'aime la plume de Lucinda Riley, c'est indéniable. Je l'ai découverte en janvier avec La lettre d'amour interdite que j'avais adoré. Et cette fois-ci encore, ma lecture fut un véritable plaisir.

Nous rencontrons Maia et ses cinq sœurs à la mort de leur père adoptif, l'énigmatique Pa Salt. Dans son testament, des indications pour que chacune des six sœurs partent à la découverte de leurs origines. 

Concernant les sœurs, j'ai trouvé le concept intéressant. En effet, Pa Salt a ramené six petites filles du monde entier alors qu'elles n'étaient que des nourrissons. J'ai aimé l'idée qu'elles portent le nom de la constellation des sept sœurs. Je suis assez fascinée par le ciel et les étoiles, donc l'idée ne pouvait que me plaire. Alors forcément, d'entrée de jeu, l'histoire des six sœurs contre sept sœurs dans la constellation me taraude et je me doute bien qu'il me faudra lire les sept tomes pour avoir des réponses, je vais avoir quelques difficultés à prendre mon mal en patience, mais c'est le jeu avec les sagas.

J'aime beaucoup le concept des coordonnées qui lancent le début de l'aventure de la quête. Dans ce tome, nous suivons Maia au Brésil. 

Je vais essayer de vous expliquer au mieux mon ressenti sans vous spoiler. Dans ce roman, nous suivons deux femmes, Maia donc et Izabela Rosa Bonifacio. Nous avons donc une alternance entre passé avec Isabella et présent avec Maia. 

J'ai eu l'impression d'en apprendre plus sur Izabela que sur Maia et au début, cela me dérangeait un peu. Mais avec le rcul, c'est logique puisque le roman parle de la quête de Maia pour découvrir qui elle est. Il est logique de se retrouver immergé dans le passé pour avoir des réponses sur le présent.

Maia est une femme attachante. Elle est la seule des filles de Pa Salt a ne pas avoir réellement quitté le nid. Si au début, je me demandais pourquoi, je pense qu'on comprend au fil des événements. Maia est restée vivre au pavillon une dépendance du château, officiellement dans son propre chez elle mais toujours sur la propriété du papa. 

J'ai beaucoup aimé voir Maia grandir au fil de ce tome. En effet, si on découvre une jeune femme un peu renfermée en début de roman, elle s'épanouit au fur et à mesure de ses découvertes, elle apprend à vivre pour elle également et c'est très beau.  

Elle se retrouve à Rio, devant une maison totalement défraîchie avec en main un collier. Elle se retrouve face à une vieille dame mourante qui lui dit que sa fille n'a jamais eu d'enfant et lui explique qu'elle ne veut plus la voir. 

Maia qui est accompagnée dans cette aventure par Floriano, l'écrivain dont elle traduit les romans ne va rien lâcher, malgré des moments de découragement inévitables.

 Izabela est l'arrière grand-mère de Maia. On alterne donc entre Genève, Brésil, Paris mais également entre 1928 et 2017. J'adore les romans à plusieurs points de vue, ce n'est plus un secret désormais. 

Dans cette  histoire, il y a deux points de vue, mais également des lettres. Je ne pouvais qu'être conquise. 

J'ai adoré comprendre ce qui était arrivé à Izabela et d'où venait Maia. Mais le côté historique avec la construction du Christ Rédempteur était également géniale. C'est un monument que tout le monde connaît de vue. Cependant, je ne savais rien de lui. J'ai aimé que Lucinda Riley nous apporte le personnage de Paul Landowski et celui d'Heitor Da Silva Costa. J'ai aimé en apprendre plus sur la construction de ce monument ainsi que sur la vie des femmes de la haute société brésilienne de la fin des années 20. Les quelques informations glanées sur les favelas étaient aussi très instructives. 

J'ai quand même rencontré certaines longueurs dans les passages avec Izabela. Par moment, je trouvais ça un peu long. Au début tout du moins. Toute la partie avant son voyage à Paris, où au final à part apprendre qu'elle ne veut pas se marier et qu'elle veut partir à Paris, il ne se passe pas grand chose. 

J'ai cependant adoré son personnage, la voir grandir, affirmer ses opinions, aimer, souffrir. C'était vraiment une très belle histoire. Et si elle se déroulait au 21ème siècle, elle aurait très certainement eu une issue différente. 

Je me suis demandée pourquoi est-ce que Pa Salt amenait Maia sur les traces de son arrière grand mère et non sur celle de sa mère mais au final, l'histoire de sa mère n'a pas grand chose d'intéressant. 

Nous suivons Maia également, mais beaucoup moins. En effet, les passages de Maia sont consacrés presque exclusivement à sa quête et au final, nous sommes beaucoup plus porté sur le passé que le présent. 

Mais le présent est également intéressant. Tout ce qui concerne Pa Salt m'intrigue énormément, ne serait-ce que sa mort. Est-il mort ? L'autrice installe un doute et je pense qu'il planera jusqu'à la fin du septième tome. Mais s'il n'est pas mort pourquoi faire semblant d'être mort ? Et surtout, qui est-il ? Que fait-il de sa vie ? Pourquoi avoir choisi ces bébés et pas d'autres ? J'ai élaboré toute une liste de théories que j'ai hâte de pouvoir vérifier.

Vous l'aurez compris, ce roman est un joli coup de coeur. J'ai été, une fois n'est pas coutume, conquise par la plume de Lucinda Riley. J'ai hâte de lire le tome 2 : La sœur de la tempête. Je trouve le personnage d'Ally fort intéressant. J'espère quand même que l'on reverra Maia pour savoir ce qu'elle devient parce que les démarches qu'elle entreprend à la fin de ce tome mérite également des réponses. 


Et vous, dites-moi tout ? Connaissez-vous Lucinda Riley ? Avez-vous lu cette saga ?Qu'avez-vous pensé de ce tome ? 

A très vite pour un nouvel article ♣


mercredi 10 mars 2021

49 jours, je compterai pour toi - C.S. Quill 📸

 

Titre : 49 jours, je compterai pour toi

Autrice : C.S. Quill

Editions : Hugo New Romance

398 pages

Parution : 28 mars 2019
 

Résumé de l'éditeur :

 

1... 2... 3...

Chaque matin, depuis qu'elle a rencontré Sawyer Hall, Breen inscrit un nouveau chiffre dans sa paume. Le compte à rebours est lancé, comme la fuite inéluctable du temps qu'elle voudrait pourtant maîtriser.

15... 16... 17...

Breen souhaiterait pouvoir retenir les jours qui filent pour profiter des sentiments qui refont enfin surface. Mais elle le sait, son coeur ne cesse jamais de compter.

47... 48... 49...

Alors qu'elle ne sait pas aimer plus de 49 jours, Sawyer sera-t-il celui qui libérera son coeur ?

Après Burning Games et Prude à Frange, C.S. Quill revient en librairie avec un univers inédit. Le cheval de bataille de cette auteure ? Décortiquer l'âme de ses héros. Elle aime remuer les secrets les plus profonds pour faire ressortir la véritable personnalité de ses personnages et leur permettre de se transformer en une meilleure version d'eux-mêmes.

 

Mon avis : 

 

Je vous retrouve aujourd'hui pour vous parler de ce roman que j'ai beaucoup apprécié. On y rencontre Breen qui a un boulot, des amis et une petite vie des plus ordinaires. A ceci près qu'elle ne sait pas aimer plus de 49 jours. 

Ce livre est poignant. Breen rencontre Sawyer, un photographe beau à se damner qui a lui aussi sa part de mystères. Dès le début de leur histoire, Breen sait que cette histoire ne dépassera probablement pas les 49 jours. Chaque jour, elle écrit le chiffre du jour dans sa paume. Le 1, le 2, le 3, ... le 30, le 31, etc.

C'est un peu perturbant pour nous,lecteurs. J'étais parfois mal à l'aise, j'avais envie de lui tendre la main, de lui dire qu'elle irait bien. Et en même temps, je voulais absolument comprendre cette deadline du jour 49. Ça m’obsédait presque autant que Breen est en boucle sur ce compte à rebours. J'avais un tel désir de savoir que j'ai dévoré ce roman.

J'ai aimé l'alternance entre Breen aujourd'hui, Breen il y a 5 ans et Sawyer. C'est une alternance de points de vue intéressante. Ce changement dans la narration nous permet de découvrir peu à peu ce qu'il s'est passé avec Will et je ne peux que féliciter C.S. Quill car franchement, je n'ai absolument rien vu venir. J'ai eu le temps de faire cinquante hypothèses avec mes copines de lecture commune et je ne m'étais absolument pas rapprochée de la vérité. 

J'ai également aimé les personnages de Ben et de Meï, l'attachante voisine sur qui Breen peut compter et qui sait tout, elle. 

Je ne connaissais pas l'autrice, mais je me laisserai tenter par sa saga Campus Driver peut-être un jour.

Et vous, connaissez-vous C.S. Quill ? Avez-vous lu 49 jours ?

Je vous dis à très vite ♣


lundi 1 mars 2021

Ainsi parlait ma mère - Rachid Benzine

 

Titre : Ainsi parlait ma mère

Auteur : Rachid Benzine

Editions : Seuil

91 pages

Parution : 2 janvier 2020

Résumé de l'éditeur : 


« Vous vous demandez sans doute ce que je fais dans la chambre de ma mère. Moi, le professeur de lettres de l’Université catholique de Louvain. Qui n’a jamais trouvé à se marier. Attendant, un livre à la main, le réveil possible de sa génitrice. Une maman fatiguée, lassée, ravinée par la vie et ses aléas. La Peau de chagrin, de Balzac, c’est le titre de cet ouvrage. Une édition ancienne, usée jusqu’à en effacer l’encre par endroits. Ma mère ne sait pas lire. Elle aurait pu porter son intérêt sur des centaines de milliers d’autres ouvrages. Alors pourquoi celui-là ? Je ne sais pas. Je n’ai jamais su. Elle ne le sait pas elle-même. Mais c’est bien celui-ci dont elle me demande la lecture à chaque moment de la journée où elle se sent disponible, où elle a besoin d’être apaisée, où elle a envie tout simplement de profiter un peu de la vie. Et de son fils. »

Rachid Benzine est enseignant, islamologue et chercheur associé au Fonds Ricœur, auteur de nombreux essais dont le dernier est un dialogue avec Delphine Horvilleur, Des mille et une façons d'être juif ou musulman (Seuil). Sa pièce Lettres à Nour a été mise en scène avec succès dans plusieurs pays. Ainsi parlait ma mère, son premier roman, est la révélation d'un écrivain.

 

Mon avis : 


Je vous retrouve aujourd'hui pour vous parler du très touchant roman de Rachid Benzine, publié chez Seuil. Une fois de plus, c'est un roman dont je n'aurais peut être jamais entendu parler sans le prix littéraire des lycéens. Je suis ravie que cette belle aventure que je partage cette année avec mes élèves m'ait permis de si belles rencontre.
Rachid Benzine nous livre tellement d'émotions en si peu de pages. En effet, ce roman fait seulement 91 pages et pourtant il est d'une richesse inouïe.
Dans ce récit, nous rencontrons un homme qui fait la lecture à sa mère alitée. Il lui lit La peau de chagrin de Balzac. Nous plongeons dans une ode à l'amour maternel. Cet homme lit, en boucle, ce vieux livre à sa mère et, en même temps, nous raconte son enfance, la honte qu'il a pu avoir pour cette mère qui ne savait pas lire et qui ne comprenait pas le français.
Cette honte adolescente clairement due à l'influence des autres fait place à la honte mature d'avoir eu honte.
Ce livre me donne envie de dire à ma mère que je l'aime, il me fait penser à mon grand-père paternel qui a parfois eu du mal à s'adapter en métropole.
La justesse des mots de l'auteur m'a percutée à plus d'une reprise durant la lecture. Cela parle d'immigration, de sacrifices pour des enfants pas toujours conscients. 
Ce roman n'est pas une autobiographie mais il est clairement empreint de la vie de l'auteur. On y retrouve plusieurs éléments de la vie de Rachid Benzine.
Mes élèves et moi même avons pris énormément de plaisir à recevoir cet auteur au lycée. C'est un homme extrêmement intéressant. J'ai été très touchée par l'impact de son livre sur mes élèves.
En plus, d'être un excellent écrivain, il a un vrai talent d'orateur et je peux affirmer que cette rencontre m'a apportée énormément de choses.
Je ne peux que vous conseiller ce roman, qui saura vous émouvoir et ceci même si ce n'est pas votre genre de lecture habituelle.
Personnellement, je compte bien suivre cet auteur de près et me procurer "Lettres à Nour" dès que possible. Rachid Benzine nous a déclamé le début et j'ai ressenti une telle émotion que j'étais à deux doigts de pleurer.