jeudi 20 août 2020

Magari... - Ryan Floch


Titre : Magari...

Auteur : Ryan Floch

Autoédition

238 pages

Parution : 18 novembre 2019


Résumé :


Rodrigue, 37 ans a rompu avec sa conjointe Eva il y a huit mois. Après cette déception extrêmement douloureuse, il décide de vivre son adolescence sacrifiée pour les études et veut collectionner les conquêtes féminines. Profiter de la vie sans contraintes. A l'ère d'internet et des applications de rencontres, ça devrait être facile. Malheureusement pour lui ça ne se passe pas du tout comme il le souhaiterait, les nouveaux codes de la vie moderne lui échappant quelque peu. Le sort s'acharnant sur lui il perd également son travail. Il décide alors de tout plaquer et de partir à l’aventure en Italie. Il ira de surprise en surprise, découvrant un pays, une langue, une culture et surtout une région, bien loin de ce que l'on peut imaginer vue de la France. Et peut-être que l'amour n'est pas loin ... Magari ...

 

Mon avis :

 

Tout d'abord, merci à l'auteur pour l'envoi de ce service presse. Je me suis laissée tenter par le résumé qui semblait prometteur et par le message de l'auteur qui promettait romance et humour. Cependant, je suis totalement passée à côté de ce roman.

Je n'ai pas ri. Je l'ai trouvé terriblement long malgré le fait qu'il soit court. Rodrigue ne part en Italie qu'au bout d'une centaine de pages. Et j'ai trouvé le début lourd et bourré de clichés. Donc, un homme célibataire ne pense qu'à "choper" comme Rodrigue le dit ? La façon dont le personnage principal parle des femmes et les regarde m'a profondément contrariée. Tout le début du roman ne tourne qu'autour de ça : la fille de la salle de sport, la collègue, la copine de la collègue, etc. 

Je ne me suis pas du tout attachée au personnage principal. Il était trop plein de clichés. J'ai cependant bien apprécié le court passage chez son  frère. Ensuite, Rodrigue part en Italie et là aussi, ça m'a agacée. J'avais l'impression de lire le routard de l'Italie. L'auteur nous place qu'il connaît l'Italie et ses habitants. Mais vraiment, cela m'a laissé une impression de guide touristique. Même Paolo et son accent italien lorsqu'il parle français était tiré par les cheveux. La rencontre dans la rue avec Sofia était également too much.

 Avancer dans ce roman n'était pas un plaisir, j'ai eu envie d'abandonner à plus d'une reprise. J'avoue avoir lu la deuxième partie du livre en grande diagonale. Ça m'ennuie car c'est un service presse, mais j'ai décidé de ne plus me forcer quand je n'accroche pas : ça m'énerve et ce n'a rien de constructif.

Le livre est doté d'une playlist, ce que j'apprécie toujours dans un roman. En plus, il y a des compositions personnelle de l'auteur, ce qui est un vrai atout. 

Je sais que mon avis est vraiment négatif, et j'en suis désolée. Cependant, j'ai toujours prôné l'honnêteté et la transparence. Je pense que ce qui est vendu comme de l'humour n'est pas du tout un humour qui me plaît, c'est lourd et cliché. Mais j'ai vu de très bonnes chroniques, donc n'hésitez pas à vous faire votre propre avis.

 

A très vite ♣ 

1 commentaire:

  1. Bonjour. Ce que Sapotille appelle "clichés" sont en fait des essais d'explications que se donne le héros aux échecs successifs avec les femmes pour ne pas sombrer totalement dans la dépression. Et ces clichés sont aussi ce qu'ils constate autour de lui, juste des faits. Je rappelle que l'histoire de mon héros est très largement inspiré d'histoires vraies. Ces clichés sont donc des vérités pour beaucoup d'hommes dans leur réalité quotidienne.

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